Vous envisagez de vendre ou d’acquérir un bien, mais comment calculer les mètres carrés et la surface d’un logement ? Le mode de métrage appliqué varie selon le type de bien et ne tient pas forcément compte des mêmes critères. On vous éclaire sur certains points…
La loi Carrez : Obligatoire pour tous les biens en copropriété
Elle tient compte de tous les planchers privatifs d’un logement en copropriété et concerne essentiellement les immeubles, appartements, et maisons redistribuées en plusieurs habitations. Le nombre de mètres carrés ayant un impact sur le prix de vente, cette loi vise à éviter tout litige ou surévaluation du bien au moment de la vente. Ce calcul mesure la surface au sol des locaux de plus de 1,80 m de hauteur, surface déduite des murs, cloisons, marches d’escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres.
La surface habitable et la surface utile : Un métrage réservé aux maisons
La surface habitable concerne plus particulièrement les maisons : elle tient compte des surfaces au sol de toutes les pièces à vivre dont la hauteur est supérieure ou égale à 1,80 m, placards intégrés compris. Les pièces non-aménagées sont déduites de ce calcul : combles, greniers, vérandas, sous-sols…
La surface utile comprend la surface habitable + la moitié de la superficie totale des locaux dont la hauteur sous plafond est au moins égale ou supérieure à 1,80 m : caves, sous-sols, greniers aménageables, celliers, balcons, loggias, vérandas…
Dans tous les cas, il est vivement recommandé de passer par un professionnel pour évaluer les surfaces d’un logement, une erreur de calcul pouvant toujours entrainer des litiges, et même la nullité de la vente dans certains cas.